À partir du 10 janvier à l'Espace Go (St-Laurent / St-Jospeh, si je ne me trompe pas)
Comédiens
Maxim Gaudette, Patrick Goyette, Sharon Ibgui, Andrée Lachapelle, Paul Savoie et un autre comédien
Équipe technique
Assistance à la mise en scène et régie : Manon Bouchard / Scénographie : Guillaume Lord / Lumières : Éric Champoux / Costumes : Ginette Noiseux / Musique : Catherine Gadouas / Accessoires : Normand Blais
À l’aube de sa vie, l’enfant se fait la promesse d’être à la hauteur de l’amour de sa mère qui traversa toutes les épreuves, eut toutes les audaces pour en faire un homme libre.
Ce fils, en qui l’émigrée russe et d’origine juive, ancienne actrice de second ordre, ne voit rien de moins qu’un Yehudi Menuhin, un Nijinsky, un Chapialine, aura fort à faire pour découvrir en lui le talent caché et prodigieux qui lui permettra de réaliser sa promesse.
Depuis l’enfance en Pologne jusqu’à la maturité — qu’il atteint alors qu’Hitler déclare la guerre au monde, sauvé in extremis du devoir d’aller assassiner lui-même le dictateur à la demande d’une mère confiante que tous les grands chefs d’État sauront venir au secours de son fils si cela tourne mal — le personnage de Romain Gary raconte avec humour et une infinie tendresse son passage à l’âge adulte sous le regard de cette femme colorée, envahissante mais ingénieuse, exigeante et courageuse. Regard qui fit de lui l’un des plus grands écrivains du XXe siècle.
Romain Gary : « J’ai été formé par le regard d’une femme, moi, je veux bien et j’en redemande. »
Parue en 1960, LA PROMESSE DE L’AUBE est un roman autobiographique signé Romain Gary (1914-1980). Auteur d’une trentaine de livres (romans, essais, souvenirs), dont quatre publiés sous le pseudonyme d’Émile Ajar. Deux Prix Goncourt ont couronné son œuvre. André Melançon est surtout connu pour ses nombreuses réalisations au cinéma. Porteur de l’aventure à l’ESPACE GO, il signe ici l’adaptation du roman pour la scène. C’est par le biais du théâtre qu’il poursuit sa recherche grâce à laquelle il parvient à nous révéler, comme à l’écran, la fragilité des destinées et l’étoffe des rêves des êtres en devenir.